Le Qatar est à l’assaut de l’eSport

Ce n’est pas que le football qui intéresse le Qatar, pays organisateur de la Coupe du monde. Les compétences de ses habitants sont également exploitées en matière de jeux, plus précisément dans le secteur de l’eSport.

De nombreuses salles de « majlis » (lieux de rassemblement communaux rattachés aux maisons) servent depuis longtemps de centres de jeux vidéo pour des groupes d'amis, principalement des jeunes hommes. Ces endroits sont bien équipés et sont souvent dotés de consoles pour cinq ou six joueurs qui se prélassent sur des coussins tout en s'engageant dans des mondes et des combats virtuels.

Le premier complexe de jeux dédié du Qatar a été mis en place en 2019. Pour jouer de manière compétitive, soit participer à des événements eSport, c’est vers Virtuocity que les gamers se tournent. Il s'inscrit dans le cadre des vastes efforts déployés par le Qatar pour diversifier son économie d'ici à 2030. Cette démarche vise une part du marché mondial de l'eSport, en pleine croissance, dont les revenus annuels sont estimés à plus d'un milliard de dollars.

Virtuocity a accueilli le premier tour du Smash World Tour avec un prix de 5 000 rials qataris (1 300 dollars) pour le vainqueur il y a trois mois. Une fédération d'eSports a été créée à la fin de l'année 2021 et les jeux ont même été intégrés au programme de l'International School of London du Qatar afin d'aider les étudiants à s'aventurer dans les domaines numériques du 21e siècle.

L'un des principaux soutiens du gaming au Qatar est la société de téléphonie mobile Ooredoo, qui a parrainé un tournoi FIFA en mai avec 25 000 dollars de prix et a lancé un programme de détection des talents pour constituer une équipe professionnelle.

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