Test - DEAD ISLAND 2 [PC]

 

 

Attendu depuis près de 10 ans, DEAD ISLAND 2 vient enfin de débarquer sur Pc et consoles de salon. Alors, que vous promets ce jeu de survie de chez Deep Silver ? On vous dit tout dans notre test.

L’histoire

Alors que Los Angeles se retrouve envahie par des hordes de zombies pas toujours commodes, vous et quelques autres miraculés tentez de survivre comme vous pouvez : Bienvenue à Hell-A ! Déambulant dans des rues saccagées et peu hospitalières, vous disposez toutefois d’une particularité précieuse dans cet univers postapocalyptique : vous êtes immunisé contre le vilain virus. Tiens tiens ! Comme par hasard …

Avertir les autorités de votre « super-pouvoir » immunitaire, telle est donc la tâche qui vous incombe désormais. Car, comme dans tout bon scénario du genre, l’immunité est forcément la clef pour produire un antidote et vaincre l’épidémie. Et comme le destin fait bien les choses, le remède s’est exprimé en vous, tête brulée volontaire et débrouillarde, prête à en découdre avec tout ce qui pourrait avoir la mauvaise idée de vous barrer la route, ou la rue … ou le jardin … ou …. la piscine …

Bref !

Vous l’aurez donc compris, DEAD ISLAND 2 n’est pas un jeu qui mise sur son écriture pour séduire mais plutôt sur son gameplay nerveux et ultra gore, ainsi que sur ses graphismes très corrects pour un jeu dont les délais de développement ont été aussi longs.

Univers et gameplay

Le monde de DEAD ISLAND 2 n’est que partiellement ouvert. Même si vous êtes libre d’aller et venir dans les différents secteurs de la ville à la recherche de collectables et de scénarios annexes, la trame principale qui vous permet d’avancer dans l’histoire centrale est quant à elle très linéaire.

Vous démarrez le jeu en choisissant parmi six stéréotypes de survivants. Chacun d’eux vous donnera des avantages ainsi que des inconvénients sur vos compétences de bases. Le jeu vous permet de créer autant de parties qu’il y a de stéréotypes, n’hésitez pas à faire le début avec chacun d’entre eux pour identifier celui qui correspond le mieux à votre manière de jouer. Car très vite ensuite, le jeu se corse...

La progression dans le jeu se base sur un système de niveaux, pour vous et vos ennemis, un système de capacités spéciales à débloquer, un environnement interactif et potentiellement hostile (pour vous et pour les ennemis) ainsi qu’une mécanique d’armes réparables, modifiables et améliorables, moyennant de la monnaie et des ressources éparpillées sur la carte.

Si l’ensemble des quêtes principales et annexes peut par moment sembler répétitif ou cliché (un sentiment renforcé par la présence inévitable des poncifs du genre), on s’amuse malgré tout beaucoup à progresser sur la carte et à fouiller les coins et recoins, notamment parce que cette aventure s’accompagne toujours de son lot d’affrontements d’une extrême sauvagerie.

Difficulté

Dead Island 2 est un jeu cependant exigeant, vraiment difficile et punitif par moment même. Que les casual gamer ne s’y trompent pas, on ne roule pas sur les zombies de chez DEEP SILVER aussi facilement qu’on pourrait s’y attendre. Non seulement parce que l’esquive, la parade et l’utilisation du décor sont au centre de la stratégie de survie (attention donc si vous êtes du genre à bourriner tout droit sans réfléchir), mais également parce que, et c’est souvent le cas dans ce genre d’univers, des infectés « spéciaux » rendent les combats plus tactiques et donc plus compliqués. Si l’on rajoute à cela des délais assez courts avant la réapparition des zombies sur la carte, des boss qui font très mal et un seul et unique mode de difficulté, la séance de défoulement peut parfois tourner au véritable calvaire. Et croyez-le, quand le seul niveau qui continue à monter dans le jeu, c’est celui du sel, on se retrouve assez rapidement à réviser oralement tout une collection de jolis noms d’oiseaux.

Verdict

DEAD ISLAND 2 est un titre divertissant dont la direction artistique est cohérente, et dont l’ambiance gore et décalée est pleinement assumée. Et simplement ça, pour nous, c’est déjà plutôt séduisant. Au même titre que d’autres jeux de la même trempe, comme LEFT FOR DEAD, DYING LIGHT ou BACK FOR BLOOD, on y rejouera volontiers pourvu qu’on aime la coopération dans cet univers postapocalyptique, avec un max de bagarres et des litres de sang sur le bitume (même si le scénario tient au final sur une page de papier format A5 écrite en gros caractères).

Alors oui le jeu est linéaire et exploite des idées et des mécaniques sans grandes nouveauté, oui il est parfois un poil trop exigeant et il faut du temps (et beaucoup de sang-froid) pour franchir certaines de ses zones, mais il réussit toutefois à nous emmener avec lui, parce qu’il est quand même soigné sur les aspects les plus élémentaires (la jouabilité, la nervosité, les graphismes …) et parce qu’il a le mérite d’être décontracté … et c’est plus facile de lui pardonner sa légèreté.

Au final

On aime :

• Les graphismes très corrects

• Le Second degré omniprésent

• La physique des dégâts sur les cibles

On aime moins : 

• Le scenario un peu pauvre

• Le niveau de difficulté pas toujours équilibré

• Le côté linéaire de la progression

Note : 15/20

- Jazz

 

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