Test - VALORANT [PC]

 

 

 

 

Alors que la date du 2 Juin est fixée comme la sortie officielle de Valorant. Ce nouveau FPS va s’installer peu à peu sur le marché compétitif et e-sportif, un savant mélange entre Overwatch et CS :GO ce jeu a généré une hype sans précédent lors de sa sortie Béta, mais est-il à la hauteur de nos attentes ?

Bien qu’il s’installe dans le monde du FPS comme un concurrent direct de la machine CS :GO, Valorant arrivera-t-il à ses fins ?

 

LES FORCES DU JEU

 

Décrit par beaucoup comme le digne successeur de la montagne Counter-strike, Valorant place ses ambitions très hautes.

Ce jeu a tout d’un FPS réussi, se basant sur une mécanique simple : Deux équipes de cinq personnes vont s’opposer pour planter une bombe, ou plus exactement un « Spike », une équipe a pour but de le planter et l’autre de l’en empêcher et tout ça en 13 Rounds gagnants de 1 minute 30.

Jusqu’ici rien de nouveau sous le soleil, mais ce que Valorant a réussi avec brio c’est l’équilibre entre un FPS compétitif classique et l’apport de « Champions » avec des sorts uniques. Et ce savant mélange entre un CS :GO et un OverWatch est réussi. En effet on ne va pas avoir des sorts trop puissants qui casseront le côté « AIM » du jeu qui est 90% gameplay et c’est une bonne chose.

Par exemple, sur 10 champions 5 vont avoir des « Smokes », ce qui accentue le côté stratégique d’un FPS attaque/défense. De plus, les champions sont dotés « d’ultimes » qui se chargent lors d’un kill/defuse et à la fin d’un round. Ces derniers peuvent par exemple ressusciter un allié pendant un round ou encore dévoiler pendant un bref moment le positionnement des ennemis sur la map. Mais cela n’influence pas le gameplay, et ne va pas avantager grandement un joueur novice dans le jeu face à quelqu’un de doué en AIM.

Ce sont des ajouts qui donneront une dynamique très intéressante en équipe, et qui pourront renverser une situation si les joueurs sont bien coordonnés. 

 

Pour l’instant, les joueurs peuvent s’affronter sur 3 maps (Bind, Haven et Split) une nouvelle map viendra s’ajouter à ces trois dernières lors de la sortie officielle. Mais en attendant, ces maps sont efficaces, il n’y pas de fioritures, bien que parfois trop simples dans la lecture de jeu, elles font leur effet. Une petite nouveauté, la map Haven contient 3 bomb-sites, ce qui donne aux joueurs une nouvelle vision d’une stratégie de défense/attaque.

Pour résumer, ce jeu a un avenir prometteur sur la scène compétitive, avec des nouveautés et un équilibrage qui s’améliorera au fil du temps pour donner place à un jeu solide et agréable.

 

LE GAMEPLAY

 

Maintenant parlons du gameplay. Pas beaucoup de nouveautés de ce côté-là, on retrouve les bases d’un FPS à la CS :GO avec un esprit OverWatch. Le joueur va devoir apprendre à utiliser ses sorts en plus de se concentrer sur son viseur.

L’aspect innovant de Valorant, qui va demander beaucoup d’expériences et de temps de jeu, c’est l’utilisation pertinente des sorts. Cette valeur ajoutée est immense, et le joueur ne doit pas passer à côté, sinon cela lui coutera sûrement sa vie pendant la partie.

Bien que ces fameux sorts ne sont pas « game-breaker » ils font partis intégrante du gameplay. Il va falloir les maitriser pour arriver à ses fins. Des champions tels que Viper ou encore Breach ont un gros potentiel dans l’utilisation de leurs sorts et peuvent à eux seuls créer la différence.

 

 

Venons-en au plus important lorsqu’on parle FPS. L’AIM, alors oui, s’il y a une grosse lacune qui va porter défaut au jeu c’est bien son AIM beaucoup trop simpliste. En effet, pour les joueurs de FPS les plus aguerris, le « Spray-control » ou encore le « Recoil » sont bien trop faciles à maitriser.

Si Valorant est bien plus exigeant que la plupart des FPS de type Overwatch au niveau du tir, il reste plus facile d’approche que Counter-Strike ce qui fait un gros point noir dans l’aspect compétitif du jeu et même pour la volonté de Riot Games de concurrencer le géant CS :GO.

Bien sûr chaque arme dispose de statistiques précises et différentes ce qui renforce l’aspect « Tryhard » du jeu.

Globalement, le gameplay est beaucoup moins dynamique qu’un CS :GO, les actions sont moins rapides et la sensation d’un personnage « lourd » est beaucoup plus présente. On a le sentiment d’avancer au ralenti. Ce qui pour les joueurs FPS est un point handicapant.

 

LES SIMILARITES AVEC CSGO ET SON AVENIR ESPORTIF

 

Riot Games se présente comme concurrent direct à Counter-Strike, mais qu’en est-il réellement ? Et surtout est-ce que CS :GO doit se sentir en danger ?

Pour l’instant la réponse est non, en effet le public visé est différent, et un joueur expérimenté sur CS :GO ne retrouvera pas les mêmes sensations sur Valorant. Le jeu se créera son audience au fil du temps et trouvera des nouveaux joueurs un peu partout. Et surtout grâce à l’aura de Riot Games qui arrivera à pérenniser leur jeu dans le temps.

Oui, Valorant est très proche du gameplay de CS :GO et nous déconseillons à des joueurs de type OverWatch de s’essayer au jeu avec la même approche de gameplay que ce dernier. En effet Valorant est beaucoup basé sur l’utilisation de « stuff », la prise d’informations et tenir une ligne. On va être dans un jeu beaucoup plus axé sur l’AIM et mettre un « Headshot » sera 100x plus important que de lancer un « Ultimate ».

 

 

Concernant l’avenir de Valorant dans l’esport, pour l’instant aucune compétition officielle ne sera organisée et ce pendant 1 an minimum afin de créer une communauté assez grande pour le jeu.

Beaucoup de chaines Twitch se sont, néanmoins, prêtées au jeu des « tournois communautaires » et on a pu voir le potentiel immense du jeu e-sportivement parlant. Ce jeu a un design fait pour l’e-sport.

Ses graphismes beaucoup plus proches d’un Overwatch que d’un Counter-Strike, le mot « Spike » pour remplacer le mot « Bombe » et des mots comme « Attaquant » et « Défenseurs » pour remplacer les mots « Terroristes » et « Anti-terroristes » sont un grand appel du pied aux marques pour rentrer dans l’économie e-sport sereinement.

 

Les +

  • La combinaison des genres est réussie
  • Riot Games a une bonne approche concernant les « cheater »
  • Un avenir compétitif prometteur

 

Les –

  • Un jeu très difficile à apprécier solo
  • Un brin trop « plagiat » de ce qui se fait déjà
  • Trop simpliste sur les aspects « core » d’un FPS

 

16 / 20

Benjo

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